Camps de perte de poids pas chers en Géorgie, La Géorgie : un arrière-goût de soviétisme | Blog AlterEurope

PDF Signaler ce document 1En déclenchant les hostilités le 7 aoûtle président géorgien Saakashvili semble avoir effectué un bien mauvais calcul. Le 7 août, après une journée marquée par plusieurs événements graves, ayant fait plusieurs morts côté ossète, le président Saakashvili annonçait un cessez-le-feu unilatéral et proposait des négociations bilatérales à ses adversaires.

Quelques heures plus tard, les forces géorgiennes déclenchaient un déluge de feu sur Tskhinvali, la capitale séparatiste.
Le lendemain matin, elles pénétraient dans la ville dévastée et le gouvernement de Tbilissi affirmait contrôler la majeure partie des 3 km2 du territoire.
De leur côté, Ossètes et Russes clamaient que les combats et bombardements nocturnes sur Tskhinvali avaient tué au moins 1 civils.

Un mois plus tard, seul le Nicaragua avait emboité le pas à Moscou en reconnaissant ces indépendances. Le 5 juillet, les forces terrestres et aériennes russes entamaient des exercices dans le nord du Caucase. De plus, selon un haut responsable géorgien, des instructeurs français et allemands ont également pris part à divers programmes de formation.

De plus, une Géorgie stabilisée semble indispensable aux Etats-Unis. Bref, la raison semble écarter toute politique de confrontation avec Moscou.

Certains pays amis, comme la Chine, mais aussi la Serbie, ne semblent guère avoir apprécié la reconnaissance des indépendances abkhaze et sud-ossète, un nouveau coup de canif dans le droit international après le précédent kosovar. Côté russe, on reconnaît la perte de 64 militaires.