La chlamydia vous fait perdre du poids

Des chercheurs ont tenté de prouver des principes de bons sens, sans succès. Devant la progression du surpoids dans le monde, les conseils pour éviter de grossir n'ont jamais été aussi nombreux… et variés.

Au point qu'il est devenu très difficile de s'y retrouver. Pour tenter d'y voir un peu plus clair, le directeur du programme de recherche sur l'obésité et la nutrition à l'université de l'Alabama États-Unis David Allison a passé en revue les croyances les plus couramment partagées, y compris par la communauté scientifique. Ses résultats, publiés cette semaine dans le New England Journal of Medicinemontrent que ce qui peut apparaître comme du bon sens n'est pas forcément facile à vérifier sur le terrain.

En voici des exemples: -Il est difficile de maintenir dans la durée une perte de poids rapide: S'il est vrai que la plupart des gens qui font un régime reprennent du poids par la suite, ceux qui en perdent beaucoup dès le début ont, in fine, un poids inférieur aux personnes ayant perdu du poids plus lentement, estiment la chlamydia vous fait perdre du poids chercheurs. Selon eux, c'est la méthode qui est à revoir: les cours ne sont en général pas assez intenses, fréquents ou longs.
Imprimer La chlamydia est une ITS infection transmise sexuellement.
Mais compte tenu de ses autres bénéfices potentiels pour la santé de la mère et de l'enfant, il doit quand même être encouragé. Mais le lien de cause à effet n'a pas établi et ces personnes présentaient peut-être d'autres caractéristiques expliquant leur moindre poids, expliquent les chercheurs.
«Le sexe fait maigrir», et autres mythes sur le poids
Les chercheurs rappellent que les dépenses énergétiques par minute pendant une relation sexuelle sont équivalentes à celles d'une promenade. Et qu'un rapport dure en moyenne 6 minutes. Ce qui revient à une dépense moyenne de 21 kcal, et non pas à comme il est fréquent de le lire!
Remède très puissant qui tue toute les maladies
C'est peu au niveau métabolique, même si l'effet relaxant peut être bien plus important. En France, les spécialistes s'accordent sur l'importance d'une prise en charge globale des personnes atteintes d'obésité. Celle-ci permet d'intervenir en même temps sur le plan nutritionnel, sportif, psychologique et social.